Tu pensais pouvoir laisser tes arbres fruitiers tranquilles encore un peu ? Erreur fatale ! Si tu possèdes un prunier ou un cerisier dans ton jardin, c’est maintenant ou jamais : septembre est le mois critique pour les tailler. Attendre le printemps, c’est prendre le risque de tout compliquer. Maladies, branches cassantes, récoltes riquiqui… Tu risques gros si tu tardes.
Pourquoi il faut tailler maintenant, pas plus tard
Il y a un moment précis dans l’année où les arbres fruitiers te disent « vas-y, je suis prêt ». Et ce moment, ben… c’est maintenant. Quand la sève commence à redescendre, les plaies cicatrisent mieux. Pas de « saignement » exagéré, moins de stress pour l’arbre et surtout, un gros coup de pouce pour la récolte à venir.
Et non, ce n’est pas du luxe. C’est une vraie stratégie pour éviter tout un tas d’ennuis au printemps : champignons, parasites, branches trop denses, fruits qui peinent à mûrir… En fait, tailler en septembre, c’est éviter la galère en mai.
1. Le prunier : le traiter maintenant, c’est l’assurance d’un arbre fort
Le prunier, c’est un peu le costaud du verger. Mais même les costauds ont besoin d’un check-up annuel. Et septembre, c’est le bon moment pour s’en occuper. Pourquoi ? Parce que tu peux facilement repérer les branches mortes ou malades et les couper avant que les maladies comme le chancre ne se propagent.
Et ça ne s’arrête pas là. En aérant le cœur de l’arbre – genre en supprimant les branches qui se croisent – tu laisses passer la lumière et l’air. Ton prunier t’en remerciera l’an prochain en te donnant des fruits plus gros, plus nombreux et bien sains.
2. Le cerisier : ne rate surtout pas la fenêtre de tir
Le cerisier, lui, déteste être taillé au mauvais moment. Coupe au printemps, et c’est le « saignement » assuré. Sa sève dégouline, il s’affaiblit, et les maladies en profitent. Pas cool.
En septembre par contre, c’est parfait. Tu peux couper les gourmands (ces jeunes pousses inutiles) et les branches qui encombrent la cime. Résultat ? Une couronne bien aérée, moins de risques de champignons et des cerises de meilleure qualité l’an prochain.
Et puis, chaque taille bien faite stimule la croissance de nouvelles branches plus productives. Ta récolte future dépend directement de ce que tu fais aujourd’hui. Alors, les sécateurs à la main et hop, à l’action.
Bonus : le pêcher, à ne pas ignorer
Ok, on t’a promis deux arbres urgents à tailler, mais impossible de ne pas glisser un mot sur le pêcher. Ce petit séducteur est aussi très sensible. Sa grande ennemie ? La cloque. Ça déforme les feuilles, les rameaux, et les fruits deviennent moches.
Taillez-le maintenant pour enlever les branches suspectes. Réduis les pousses trop vigoureuses, et ouvre le centre. Tu renforces l’arbre pour l’hiver, et tu prépares une floraison au top au printemps. Pas mal, non ?
Que se passe-t-il si tu ne tailles pas ?
C’est simple : tu ouvres la porte aux ennuis. Les maladies s’installent, la lumière ne passe plus, les branches se chevauchent, et la récolte devient minable. Sans parler d’un arbre qui fait grise mine tout l’hiver. Autant dire que tu t’en mordras les doigts au moment de cueillir.
La taille d’automne, c’est comme un vaccin. Un peu d’effort maintenant pour éviter des problèmes plus gros plus tard. Un arbre bien taillé, c’est un arbre heureux. Et un arbre heureux, ça donne des fruits à profusion.
En résumé : septembre, c’est la date limite
- Prunier : à tailler pour éviter maladies et booster la récolte.
- Cerisier : à tailler pour réduire le saignement et améliorer la floraison.
- Pêcher : bonus important pour prévenir la cloque et fortifier l’arbre.
Alors, tu sais ce qu’il te reste à faire. Sortez les gants, affûte tes sécateurs, et va prendre soin de ton petit coin de verger. Tes arbres te diront merci. Et toi, tu savoureras chaque fruit comme une petite victoire.




